En pleine crise de la production énergétique, des décisions se prennent. Il s’agit souvent d’arrêter de tergiverser et de choisir. Bien sûr, comme toute décision incluant un choix, cela sous-entend perdre quelque chose. Si on continue à faire fonctionner les centrales nucléaires, il faut trouver la solution la moins pire pour les déchets radioactifs. À ce propos, le gouvernement suédois a accepté d’enfouir ses déchets radioactifs dans un site souterrain. Celui-ci est prévu pour résister 100 000 ans selon les autorités.
Consommer et utiliser une énergie quel qu’elle soit entraîne des conséquences. Les avantages de l’énergie nucléaire ne sont plus a démontrer. Au niveau climatique, elle ne génère pas d’émission de gaz et ainsi, elle ne contribue pas au réchauffement climatique. Le nucléaire est une énergie renouvelable qui n’affecte pas au changement climatique.
Ensuite, notons que l’on obtient beaucoup d’énergie avec peu de carburant. La production est fiable et continue. Ainsi, elle ne dépend pas des aspects naturels comme l’énergie solaire par exemple. Enfin, la quantité d’énergie produite est également plus élevée que la plupart des autres formes et de fait les centrales nucléaires sont moins chères à exploiter que celles à charbon ou au gaz naturel.
Tout cela est bien beau, mais il y a un revers à la médaille. Tout d’abord, son utilisation et ses ramifications de la technologie nucléaire peuvent également créer des armes nucléaires. Ensuite, son utilisation et ses ramifications de la technologie nucléaire peuvent également créer des armes nucléaires. Sans aller jusque-là, il faut aussi évoquer les risques en cas d’accident. L’actualité et notre mémoire sont là pour nous rappeler de tristes et terribles événements. Pour terminer, notons le coût élevé d’installation pour justement en faire des sites bien sécuriser et enfin un inconvénient majeur : la gestion des déchets nucléaires.
C’est à ce propos que le gouvernement suédois a autorisée l’enfouissement définitif des déchets radioactifs provenant des centrales nucléaires du pays. Une décision difficile à prendre et qui a profiter du départ du gouvernement des écologistes, opposés à cette solution.
Ce sera à Forsmark, situé à environ 130 kilomètres au nord de Stockholm, près de la mer Baltique. La Suède emboîte donc le pas a la Finlande en la matière. Ces 2 pays sont les premiers à avoir obtenu le feu vert pour ce type d’installations.
Mêmes technologies dans tous les cas. Les barres de combustible usagé sont d’abord insérées dans des étuis en fonte. Ces étuis sont ensuite glissés dans 2800 silos en cuivre. Ensuite, on scelle le tout. La suite se passe à 500 mètres sous terre, ces silos sont insérés dans des cavités verticales condamnées par de gros bouchons de bentonite. C’est une sorte d’argile très peu perméable et souple. Théoriquement, plus de souci avant 100 000 ans.
Pour expliquer ce choix, la ministre de l’Environnement Annika Strandhäll lors d’une conférence de presse à préciser “Cela sera une solution de stockage final sûr, qui donne de la sécurité tant pour l’environnement que pour la population » Bien sûr, les réactions face à ce projet ne se sont pas faites attendre. Ainsi, Greenpeace a déploré une décision avec “100 000 ans de conséquences”. L’ONG écologiste met en avant “l’insécurité trop grande” de la solution et va jusqu’a qualifier cette décision d “irresponsable”.
En France, un projet d’enfouissement est en cours d’autorisation à Bure, dans le nord-est du pays.