La mention de cette sortie des énergies fossiles a fait l’objet de vives discussions entre les pays membres, la phrase apparaissant et disparaissant au gré des versions du communiqué dans les mois qui ont précédé la réunion à Washington, en marge des réunions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) toute la semaine.
Mais le Brésil doit accueillir la COP30 le mois prochain et souhaitait obtenir une avancée en la matière, en tant que titulaire de la présidence tournante du G20 cette année.
Un appel de l’ONU à prendre des mesures ambitieuses
En septembre dernier plusieurs ONG s’étaient inquiétées de la possibilité de voir le G20 ne pas s’engager à sortir des énergies fossiles, estimant que l’absence d’une telle mention représenterait un « précédent inquiétant ».
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres avait de son côté appelé fin septembre le G20 à prendre des mesures ambitieuses pour lutter contre le réchauffement climatique, citant notamment la nécessité de sortir des énergies fossiles.
Le texte de la COP28 avait déjà fait l’objet d’âpres discussions avant d’être finalement adopté avec cette mention. Sa reprise par le G20 quelques semaines avant la tenue de la COP29, à Bakou (Azerbaïdjan), qui sera largement consacrée au financement de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les discussions portent en particulier sur l’aide nécessaire à apporter par les économies avancées à destination des pays en développement pour qu’ils soient en mesure de faire face aux conséquences du réchauffement climatique.