Source : Rtl
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/mapriverenov-quand-va-reprendre-le-dispositif-d-aide-pour-financer-sa-renovation-energetique-7900513880
MaPrimeRénov', le dispositif d'aide accordé pour une rénovation énergétique, redémarrera le 15 septembre après une suspension pour l'été 2025. Ce délai est notamment mis en avant comme une nécessité pour permettre d'identifier les dossiers frauduleux, selon les indications émises par la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, au micro de RTL, le 10 juin.
"En juillet, août et début septembre, nous allons faire une revue totale. Tous les dossiers des honnêtes gens qui ont été déposés seront payés", promettait la ministre en direct, insistant que "tous les dossiers des fraudeurs seront exclus". "Ça nous permettra, au 15 septembre, de rouvrir le guichet et d'allouer 100% des fonds qui sont dans cette politique publique à usage des personnes honnêtes", affirmait la ministre des Comptes publics.
Si depuis l'annonce de la suspension du dispositif MaPrimeRénov', bon nombre de ménages ont pu être impactés, nous rappelons qu'il est possible de se tourner vers des alternatives pour financer sa rénovation énergétique. Néanmoins, Amélie de Montchalin a tenu à rassurer les personnes ayant récemment entrepris des démarches pour bénéficier de l'aide en question, assurant que "tous les dossiers des honnêtes gens qui ont été déposés seront payés. Tous les dossiers des fraudeurs seront exclus".
"Pour les honnêtes gens, même en juillet et en août, ils auront droit à MaPrimeRénov'", insistait le 10 juin la Représentante permanente de la France auprès de l'OCDE. Celle-ci défend également une volonté d'attribuer "100% des fonds qui sont dans cette politique publique à usage des personnes honnêtes", tout en précisant à destination des fraudeurs que "nous n'aurons pas la main qui tremble".
Économie, Eric Lombard, avait affirmé que l'écologie demeurait "une priorité absolue" pour le gouvernement et que la suspension de MaPrimeRénov' n'était pas motivée par des "arrière-pensées budgétaires". Le dispositif est doté d'un budget de 3,6 milliards d'euros et "si jamais la demande est supérieure, on adaptera", avait-il ajouté, soulignant par ailleurs qu'actuellement, "un dossier sur dix est un dossier frauduleux".