Bonjour à toutes et tous,
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Bonjour à toutes et tous,
L’association « 2 Pieds 2 Roues » a entamé il y a deux ans une procédure contre la révision du Plan de Déplacements Urbain
Le rapporteur public a rendu sa décision le 8 janvier : Il demande l'annulation du PDU, le dossier d'enquête publique n'abordant pas de solution de substitution raisonnable au projet de 3e ligne. Cf. tweet de Stéphane Thépot, article de Jean-Noël Gros dans La Dépêche,
Le jugement est mis en délibéré pendant 2-3 semaines.
Les arguments de l’association n’ont pas tous été relevés par le rapporteur et nous pouvons que le regretter, mais ici nous voyons que la ténacité paie !
Merci à nos Amis de 2P2R, d’avoir fait lumière sur ce dossier loin d’être terminé. La 3ème ligne de métro et tous ses irritants n’ont pas fini de faire parler d’eux.
A quand une écoute constructive des habitants de l’agglomération toulousaine ? Depuis de nombreuses années, associations et collectifs font des propositions alternatives qui ne sont souvent même pas étudiées. Cela suffit. Le tout pouvoir n’est plus !
Nous attendons le jugement avec impatience.
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Le rapporteur public du tribunal administratif de Toulouse a demandé ce vendredi, pour une raison de forme, l'annulation du document qui planifie les projets de transports urbains de l'agglomération toulousaine.
Élaboré par Tisséo Collectivités et voté en 2018, le document qui planifie tous les projets de transports urbains de l’agglomération jusqu’en 2030, comprenant notamment la 3e ligne de métro, sera-t-il annulé par le tribunal administratif de Toulouse ? L’association Deux Pieds deux roues a attaqué ce document stratégique, baptisé Plan de déplacements urbains (PDU) et, depuis ce 1er janvier, Projet mobilités, un document qui résume à lui seul toute la politique de transports de l’agglo voulue par la majorité à Toulouse Métropole. Et ce vendredi, lors de l’audience, le rapporteur public, tout en rejetant les arguments de fond de l’association sur le budget vélo et l’impact sur la pollution de l’air, a demandé l’annulation du PDU pour une raison de forme.
Le rapporteur public considère que la présentation du Plan de déplacements ne contient pas « de solutions de substitution raisonnables », c’est-à-dire l’étude d’alternatives aux projets proposés, ne serait-ce que pour les étayer. Pour lui, « on ne peut pas s’affranchir du principe de comparaison des scénarios ». Il s’appuie au passage sur l’avis similaire qu’avait rendu l’autorité environnementale (la Mission régionale d’autorité environnementale). Il relève aussi que le débat public avait suscité de telles alternatives, comme l’étoile ferroviaire. « Pourquoi le PDU ne l’a pas mentionné ? », interroge-t-il.
Le rapporteur public a estimé cela « d’autant plus regrettable que le PDU n’est pas entaché d’irrégularités de fond ». Et, au final, c’est « avec regret, pour des motifs principalement de forme » qu’il a proposé l’annulation du document.
Deux pieds de roues visait principalement deux points. Pour l’association, le budget des aménagements cyclables, que la commission d’enquête publique avait demandé d’augmenter à 25 M€ par an, n’est pas respecté. De même, le PDU prévoit une augmentation de 9 % des gaz à effet de serre, ce que l’association juge contraire aux obligations légales. Sur ces deux points clés, le rapporteur n’a pas suivi. Il considère que le PDU projette bien une diminution de la pollution par rapport au scénario au fil de l’eau quand Deux pieds deux roues conteste la façon dont est mesurée la pollution (rapportée à chaque habitant et non de façon absolue). Au final, Boris Kozlow, l’actuel président de Deux pieds deux roues et ses deux prédécesseurs sont ressortis déçus de l’audience.
Pour l’avocat de Tisséo, il y a matière à débat sur la possibilité de présenter des alternatives, le document comprenant de toute façon un scénario au fil de l’eau. Tisséo, qui n’a pas souhaité s’exprimer ce vendredi, estime que ces alternatives sont bien prises en compte mais dans les dossiers de chacun des projets, tel celui de la 3e ligne. Le tribunal doit se prononcer d’ici un mois. Si le PDU est annulé, une mise à jour serait nécessaire mais ce travail supplémentaire ne devrait pas impacter le calendrier des projets.
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Etude réalisée par la CRIIRAD – rapport du 18 décembre 2020
à la demande de la coordination Stop Golfech, ATMP, VSDNG, FNE 82, Réseau Citoyen de Surveillance de la Radioactivité de Golfech, Sepanlog, Horizon Vert
Et oui la centrale de Golfech a le droit de rejeter des éléments radioactifs dans la Garonne. Tout est une question de dosage !
Une première étude menée en 2009, avait révélé que 99,9% de la radioactivité rejetée par la centrale dans la Garonne était composée de deux substances : le tritium (hydrogène radioactif) et le carbone 14 du carbone actif. Celles-ci étaient 4 fois supérieures en aval pour le tritium et 2 fois pour le carbone.
10 ans plus tard, nos amis Jean-Louis Dupin et Marc étaient à nouveau sur le terrain pour faire les prélèvements d’eau et de végétaux. Les analyses sont envoyées dans les laboratoires de la CRIIRAD et en Angleterre pour réalisation d’analyses radiochimiques. Les résultats tombent : 99,99 % des rejets radioactifs liquides du CNPE de Golfech sont constitués par le tritium et le carbone 14. Le tritium (période physique 12,3ans) est toujours, au minimum, 4 fois supérieur en aval qu'en amont. En revanche la contamination liée au carbone 14 (période physique 5730 ans) a augmenté de 60% et est 3 fois supérieure en aval. Ces deux substances créent «à la longue une irradiation interne qui augmente les risques de cancer (entre autres). Rejeter du tritium et du carbone 14, c'est augmenter les risques pour la faune, la flore et les êtres humains. » (Extrait du rapport de la Crii-Rad)
Les normes actuelles de tolérance, confirmée par la Ministre de la Santé à la CRIIRAD en juillet 2019, sont loin d’être à la hauteur de ce que peut attendre la population alimentée en eau potable par la Garonne jusqu’à une centaine de kilomètres en aval ou l’on relève encore une contamination en tritium des eaux potables.
Le rapport complet d’analyse est publié sur notre site : Amis de la Terre Midi Pyrénées
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