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EPR de Flamanville : l'Autorité de sureté nucléaire valide la prolongation du couvercle

Dans une note publiée ce vendredi, l'Autorité de sureté nucléaire (ASN) autorise l'utilisation du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville jusqu'au premier arrêt pour rechargement du réacteur.

L'ASN a autorisé l'utilisation du couvercle jusqu'au premier arrêt pour rechargement du réacteur L'ASN a autorisé l'utilisation du couvercle jusqu'au premier arrêt pour rechargement du réacteur
L'ASN a autorisé l'utilisation du couvercle jusqu'au premier arrêt pour rechargement du réacteur © Radio France

Le gendarme du nucléaire donne son feu vert pour la prolongation du couvercle de l'EPR de Flamanville. L'autorité de sureté nucléaire (ASN) a en effet rendu une note ce vendredi. Jusqu'ici, une décision prise en 2018 limitait cette utilisation au 31 décembre 2024. A cette date, la mise en service du réacteur de troisième génération était prévue pour l'automne 2019. Désormais, le lancement doit intervenir au premier trimestre 2024, selon le dernier calendrier de l'exploitant EDF. Finalement, le chapeau du réacteur pourra rester près d'un an et demi de plus. Le fabricant du couvercle, Framatome, avait fait une demande auprès de l'ASN. Demande donc validée.

Un report de 15 à 18 mois ?

Ce couvercle présente des anomalies dans la composition de l'acier de certaines zones, détectées en 2015. Si les choses étaient restées comme ça, au gré des retards, il aurait fallu changer le couvercle - et donc arrêter le réacteur - quelques mois seulement après son démarrage. Framatome avait donc demandé un report de cette date limite pour permettre le remplacement durant le premier arrêt pour rechargement en combustible, soit 15 à 18 mois après la mise en service. L'Autorité de sureté nucléaire avait d'ailleurs soumis cette décision à l'opinion à travers une consultation publique, qui s'est achevée fin mars 2023.

Un couvercle de remplacement est en cours de fabrication. Une opération suivie de près par l'ASN. La livraison est prévue pour la fin de l'été 2024. Dans sa note, le gendarme du nucléaire met cependant une condition : "dans le cas où le projet subirait un nouveau retard important, l'exploitant devra réexaminer la possibilité de remplacer le couvercle avant la mise en service du réacteur". L'EPR de Flamanville accuse déjà un retard de plus de 12 ans.

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