Fukushima, 10 ans après : « On enregistre toujours des taux élevés de contamination par endroits »
Etablir un bilan des conséquences sanitaires de la catastrophe est extrêmement difficile, explique la chercheuse au CNRS Cécile Asanuma-Brice. Comme après Tchernobyl, les polémiques sont nombreuses et très tendues au Japon à ce sujet. Entretien.
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C’était il y a dix ans. Le 11 mars 2011, au large des côtes de l’île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9,1 provoquait un tsunami aux conséquences dramatiques. Des vagues de 30 mètres de hauteur frappaient les côtes et pénétraient jusque 10 kilomètres à l’intérieur des terres, dévastant des villes entières et provoquant le plus grave accident nucléaire depuis le drame de Tchernobyl en 1986. Plus de 18.000 personnes sont mortes ou ont été portées disparues, noyées par la vague géante, et des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir les régions rendues inhabitables par les radiations.
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Dix ans après, à quoi ressemble la vie à Fukushima ? Chercheuse au CNRS, la sociologue Cécile Asanuma-Brice codirige un programme international sur les post-Fukushima studies. Elle vient de publier « Fukushima. 10 ans après. Sociologie d’un désastre », dans lequel elle revient sur la gestion de la catastrophe, et sur les impacts de cet accident nucléaire majeur. Entretien.…
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