En visite mardi au Creusot (Saône-et-Loire) pour visiter la forge de Framatome d'où sortent les composants lourds des réacteurs nucléaires d'EDF, Emmanuel Macron a adressé un puissant message de soutien à la filière de l'atome, affirmant notamment que «notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire». Mais, du véritable sujet qui préoccupe les salariés d'EDF, la réorganisation de leur groupe vécue par eux comme un «démantèlement» et connue sous le nom de projet «Hercule», pas un mot. Le dossier est pourtant piloté directement par l'Elysée. Macron sait pourtant ce qu'il veut. L'Elysée argue que les négociations seraient «toujours en cours» avec la Commission européenne. Cette dernière doit notamment valider la réforme du tarif d'accès au nucléaire historique (Arenh), c'est-à-dire le prix auquel EDF vend une partie de sa production d'électricité à ses concurrents. En fait, selon les informations de Libération, les négociations sont bel et bien terminées. Une question de calendrier parlementaire bloque l'annonce des décisions.
D’après une source politique au fait du dossier, le chef de l’Etat a d’abord envisagé d’imposer à l’Assembl