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Jean Castex bloque les prix du gaz et limite à 4 % la hausse de l’électricité

Invité au 20 heures de TF1, le Premier ministre s’est également engagé à une revalorisation du chèque énergie «si les mesures ne sont pas suffisantes». Après les 12,5 % de hausse du prix du gaz au 1er octobre, la facture n’augmentera pas, au moins jusqu’au printemps.
par LIBERATION
publié le 30 septembre 2021 à 20h53

A la veille de la hausse attendue des prix du gaz, Jean Castex a annoncé ce jeudi une batterie de mesures sur le plateau de TF1. Le Premier ministre promet ainsi de «bloquer les prix du gaz» jusqu’en avril. «Il n’y aura plus d’augmentation du prix du gaz», a assuré Jean Castex, en fixant l’échéance à avril, horizon à partir duquel «le prix du gaz devrait dégringoler».

La mesure doit permettre de constituer un «bouclier tarifaire», alors que les factures de la moitié des consommateurs de gaz vont une nouvelle fois exploser à compter du 1er octobre, dans un contexte où l’ensemble des prix de l’énergie poursuivent leur envolée.

Revaloriser le chèque énergie

Le tarif mensuel du gaz augmente ainsi de 12,6 % TTC à partir de ce vendredi 1er octobre, avait annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) lundi. Une hausse appliquée par Engie dans le sillage de la hausse des cours sur le marché, et qui intervient après celles du 1er septembre (8,7 %), d’août (5 %) et de juillet (près de 10 %). Une évolution qui n’est pas là pour faire augmenter «les bénéfices» d’Engie, assurait en début de semaine la CRE.

Autre décision annoncée par Jean Castex : l’exécutif va limiter la prochaine hausse prévue des prix de l’électricité, qui doit avoir lieu en février 2022, à 4 %. Les tarifs réglementés devaient connaître une nouvelle hausse, «aux alentours de 12 %» en février, avait indiqué plus tôt dans la journée la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Une hausse limitée donc à 4 % en supprimant une taxe sur la distribution. Jean Castex s’est également engagé à une revalorisation du chèque énergie, un dispositif destiné à quelques millions de ménages, «si les mesures ne sont pas suffisantes».

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