Des quinzaine d’activistes de Greenpeace, venus d’un peu partout en France (et même en Europe), se sont introduits ce jeudi 31 mars 2022, à 5 h 15, sur le site de l’EPR de Flamanville, dont Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace France, natif de Valognes (Manche).
Les militants ont bloqué, avec une camionnette et deux immenses trépieds métalliques, les deux principales entrées du chantier, provoquant une longue file d’attente de véhicules.
Sept militants ont pu s’approcher à une dizaine de mètres du dôme de l’EPR, avant d’être interceptés par la police de la centrale, ce qu’a confirmé le parquet de Cherbourg.
Ces militants entendent « dénoncer la volonté d’Emmanuel Macron et d’autres candidat·es à l’élection présidentielle de construire de nouveaux réacteurs EPR, au mépris des risques et des incertitudes liés au nucléaire ».
Une banderole « Nucléaire : Macron irresponsable » a été déployée près du réacteur.
Entrée du site bloquée, les salariés invités à rentrer chez eux
Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de 5 mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage.
Procédure de vérifications
Suite à cette intrusion, EDF doit procéder aux vérifications de rigueur dans ce genre de cas. Le site est donc fermé par EDF, et inaccessible aux salariés le temps de tous ces contrôles.
À 8 h 30, les militants de Greenpeace « enchaînés » à l’extérieur du site étaient toujours sur place.
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L’action s’installe dans la durée
À 10 heures, et malgré la pluie et le vent froid, les militants de Greenpeace postés aux entrées du site maintiennent leurs positions, et ne comptent pas partir pour le moment.
Les gendarmes ont relevé leurs identités : « Vous ne voulez pas partir ? », demandent les forces de l’ordre. Réponse d’un activiste enchaîné : « Non, je suis très attaché à ce camion » ! Ambiance bon enfant…
Aucun véhicule ne peut donc pénétrer sur le site de l’EPR, toujours fermé pour des contrôles, mais certains salariés ont pu rentrer à pied.
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