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Comment l'Europe peut réduire d'un tiers sa dépendance au gaz russe
L'Allemagne avance sur ses projets de GNL pour réduire sa dépendance au gaz russe
L'Allemagne a franchi samedi 6 mars un pas supplémentaire pour réduire sa dépendance à l'égard des approvisionnements énergétiques russes en dévoilant un projet de terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL), nouveau signe d'un changement de politique énergétique après l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
Avec
Mis à jour
07 mars 2022
La banque publique allemande KfW a signé un protocole d'accord avec l'énergéticien allemand RWE et l'opérateur de réseau néerlandais Gasunie pour construire le terminal de la ville portuaire de Brunsbüttel, a indiqué le ministère de l'Economie du pays samedi 5 mars.
L'Allemagne a signalé la semaine précédente un revirement dans ses principales politiques énergétiques, en évoquant la possibilité d'allonger la durée de vie des centrales à charbon et même des centrales nucléaires afin de réduire sa dépendance au gaz russe (55% de son gaz lui est fourni par la Russie).
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source8 milliards de mètres cubes
Ce revirement passe ainsi par la construction de deux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), les premiers du pays, à Brunsbüttel et à Wilhelmshaven, dans le nord de l'Allemagne, et par l'augmentation de ses réserves de gaz naturel. Le montant des investissements n'a été communiqué, mais selon des estimations, la construction du premier terminal devrait coûter près de 450 millions d'euros.
Le ministère de l'Economie a indiqué que le terminal de Brunsbüttel aurait une capacité annuelle de 8 milliards de mètres cubes et qu'il serait construit le plus rapidement possible. Par ailleurs, ce terminal méthanier sera équipé dès le départ de manière à passer au plus vite à l'hydrogène vert, a précisé le gouvernement.
Avec Reuters (Christoph Steitz, version française Matthieu Protard)
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