Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Stockage des déchets nucléaires : l’Autorité de sûreté nucléaire presse la France de prendre des décisions

L’ASN estime qu’à défaut de choix de gestion dans les cinq prochaines années, aucune filière de gestion ne serait opérationnelle dans les vingt ans qui viennent.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 juin 2021 à 20h10, modifié le 08 juin 2021 à 14h37

Temps de Lecture 1 min.

La France prévoit un stockage des déchets les plus radioactifs et dangereux à 500 mètres sous terre à partir de 2035 à Bure, dans la Meuse.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a appelé les autorités à prendre rapidement des décisions en matière de gestion des déchets nucléaires. « Des décisions seront nécessaires, à court terme, afin que des filières de gestion sûres soient disponibles pour tous les types de déchets radioactifs dans les quinze à vingt ans à venir », a-t-elle souligné, lundi 7 juin, dans un avis.

Elle insiste sur « l’importance d’anticiper les choix de gestion des matières et des déchets radioactifs ». Cette mise en garde survient alors que la France prépare son cinquième plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR). L’ASN a publié plusieurs avis, le dernier en mai, en vue de la préparation de ce plan et elle multiplie les alertes sur ce thème depuis le début de l’année.

Lors d’un rapport remis récemment à des parlementaires, elle estimait ainsi « qu’à défaut de décision prise dans les cinq prochaines années, aucune filière de gestion ne serait opérationnelle dans les vingt ans qui viennent ». « Les besoins capacitaires de stockage des déchets ne seront [alors] donc pas assurés », selon l’ASN. Concernant les déchets les plus dangereux et radioactifs, dits à haute activité à vie longue, elle souligne lundi que « l’entreposage de longue durée ne peut pas constituer une solution définitive ».

Le projet Cigéo en attente d’autorisations

Pour ces déchets, la France prévoit un stockage à 500 mètres sous terre à partir de 2035 à Bure, dans la Meuse : c’est le projet Cigéo, qui doit encore obtenir une série d’autorisations avant d’être formellement lancé. En attendant, les déchets sont entreposés temporairement.

Mais ce projet Cigéo, estimé à 25 milliards d’euros, suscite des oppositions. Il a récemment été au cœur d’un procès en correctionnelle à Bar-le-Duc, au cours duquel le parquet a requis un an de prison ferme contre un opposant. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs comptabilisait 1,67 million de mètres cubes de déchets radioactifs en France à fin 2019, dont environ 4 000 mètres cubes à haute activité.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.