J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La mort en prison du principal opposant russe a montré la difficulté de s’organiser face au régime poutinien. Mais la résistance continue, à bas bruit, en Russie et en exil. Nouvel épisode de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
Dans un contexte de nouvelle guerre froide, la Chambre des représentants a voté à une écrasante majorité l’obligation pour la société chinoise ByteDance de vendre son application TikTok, au nom de la sécurité nationale. Pékin dénonce une « manœuvre d’intimidation ».
Depuis la fin février, la situation est hors de contrôle en Haïti. Les gangs armés opèrent un coup d’État. Les Etats-Unis ont annoncé dimanche avoir évacué une partie du personnel de leur ambassade. « C’est pire que tout scénario catastrophe », témoigne une figure de la société civile.
Comment raconter la guerre au ras du sol ? Comment rendre compte des émotions que les conflits font naître ? La journaliste Gwenaëlle Lenoir et le chercheur Romain Huët s’y essaient dans leurs nouveaux livres. Ils dialoguent dans ce nouveau numéro de « Retex ».
La Chine était jusqu’à présent épargnée par les fuites de données qui ont dévoilé les pratiques de cyberespionnage des États-Unis et de la Russie. Mais le 16 février, un « leak » concernant un sous-traitant privé de la police chinoise a levé le voile sur les opérations de Pékin.
Vladimir Poutine a réagi jeudi aux propos d’Emmanuel Macron sur l’éventualité d’envoyer des soldats en Ukraine. Le chef du Kremlin a agité la menace d’une riposte nucléaire dans un discours marqué par une militarisation à outrance de la société russe.
Morvan Lallouet, spécialiste de la vie politique russe et coauteur de l’ouvrage « Navalny, l’homme qui défie Poutine », revient sur le parcours de l’opposant mort dans une colonie pénitentiaire du Grand Nord à l’âge de 47 ans et sur son éventuel héritage politique.
Malgré la décision de la Cour internationale de justice appelant Israël à tout mettre en œuvre pour prévenir tout acte de génocide, rien ne vient freiner l’hécatombe palestinienne. Suscitant des questions sur le pouvoir des juridictions et des institutions intergouvernementales.
Plusieurs pays ont annoncé couper les vivres à l’UNRWA, vitale pour la population de Gaza. L’organisation compterait parmi ses 30 000 employés douze personnes ayant joué un rôle dans l’attaque du Hamas, selon le gouvernement israélien.
Selon la plus haute instance judiciaire internationale, « il existe un risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable soit causé » aux Palestiniens de Gaza. La Cour demande à Israël de « prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir la commission […] de tout acte » de génocide. Mais n’appelle pas au cessez-le-feu.
Mardi 23 janvier, dans l’État du New Hampshire, le président démocrate, 81 ans, et son prédécesseur républicain, 77 ans, ont triomphé dans les primaires de leurs partis. Biden, déjà tourné vers la présidentielle de novembre, tend la main aux indépendants et aux républicains.
L’archipel, un territoire revendiqué par Pékin, a élu samedi le candidat considéré comme un dangereux séparatiste aux yeux du Parti communiste chinois, l’actuel vice-président William Lai Ching-te. Son parti, le DPP, a cependant perdu la majorité au Parlement, signe de l’usure du pouvoir et de la désaffection d’une partie de l’électorat jeune.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que disent depuis près de trois ans deux journalistes, Ines Daif et Stéphane Kenech, Mediapart n’a pas volé le fruit de leur travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à leur participation à une enquête à laquelle ils s’étaient greffés en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.
Pedro Almodovar l’avait popularisé en l’intégrant dans son film « Attache-moi ». Ces dernières semaines, l’ancien tube du groupe Dúo Dinámico est repris sur les balcons.