EDF repère de possibles signes de corrosion sur quatre nouveaux réacteurs nucléaires en France
EDF a relevé des « indications » d’une « corrosion sous contrainte » sur quatre nouveaux réacteurs. Neuf réacteurs sont pour l’instant touchés par ce phénomène, dont au moins un réacteur du palier 900 MW. De quoi faire craindre un défaut de série sur le plus répandu et ancien des modèles du parc nucléaire français.
Mis à jour
20 avril 2022
La série noire continue pour EDF. Dans une note datée du 14 avril 2022, le groupe précise que « des indications ont été détectées » lors de contrôles par ultrasons sur des portions de tuyauteries de trois réacteurs dans les centrales de Chinon (Indre-et-Loire), Cattenom (Moselle) et Flamanville (Manche), ainsi que sur un réacteur de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne), lors d’une visite décennale. Par « indication », le groupe entend un signal, comme un écho dans le cas des ultrasons, qui révèle la présence d’un défaut dans le matériau.
Dans le cas de ces quatre réacteurs, il pourrait s’agir du même problème de corrosion sous contrainte sur la tuyauterie du circuit primaire déjà détecté sur cinq réacteurs des centrales de Civaux (Vienne), Chooz (Ardennes) et Penly (Seine-Maritime) depuis fin 2021. A ces neuf réacteurs pourraient s’ajouter ceux de Flamanville 1, Bugey 3 et Bugey 4 (Ain), sur lesquels des contrôles sont toujours prévus ou en cours, comme sur l’ensemble des réacteurs mentionnés - à l’exception de celui de Golfech.
Les réacteurs de 900 MW à leur tour suspectés
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