Le variant Montebourg peut-il devenir dominant en 2022 ?
De retour dans l’arène politique, le héraut du made in France prépare sa candidature à l’élection présidentielle de 2022.
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En Bretagne, ce 25 janvier, Arnaud Montebourg entame un tour de France pour tester sa candidature. Haranguant les salariés de Nokia à Lannion, menacés par une vague de licenciements, il vante le plan de « reconstruction de la production dans les télécommunications » qu’il entend transmettre au Premier ministre, Jean Castex. Dans son viseur, la cession d’Alcatel à Nokia en 2016. « Une grave faute du pouvoir macroniste » qui livrerait le marché français de la future 5G aux équipementiers chinois. « C’est le moment de bâtir un nouvel Alcatel », lance Montebourg flanqué des députés LR Marc Le Fur et Olivier Marleix, venus soutenir l’initiative. « Des industriels, des syndicats de toutes sensibilités et des élus de droite et de gauche font jonction sur un projet commun, se félicite l’ex-ministre socialiste du Redressement productif. C’est comme ça que l’on remontera la France. »
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Gare au variant Montebourg ! En ces temps de crise sanitaire marqués par des difficultés d’approvisionnement en masques, tests et vaccins, son souverainisme industriel devient contagieux. « Je constate que les idées que je défends sont devenues majoritaires. Il faut les mettre au pouvoir, c’est ma résolution », souligne-t-il dans l’interview qu’il a accordée à « l’Obs ».
Affranchi du Parti socialiste après deux candidatur…
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