Armes nucléaires «tactiques» : puissance, dégâts, stratégie… faut-il prendre au sérieux la menace russe ?

Le président tchétchène Ramzan Kadyrov et l’ex-président russe Dmitri Medvedev ont évoqué leur volonté de recourir à des armes nucléaires pour regagner du terrain face à la très efficace contre-offensive menée par l’armée ukrainienne.

Si Poutine utilisait les missiles Iskander (ici lors d'un test en février en Russie) pour lancer des armes nucléaires tactiques, leur portée serait de quelques centaines de kilomètres. EPA/Service de presse du ministère de la Défense
Si Poutine utilisait les missiles Iskander (ici lors d'un test en février en Russie) pour lancer des armes nucléaires tactiques, leur portée serait de quelques centaines de kilomètres. EPA/Service de presse du ministère de la Défense

    « À mon avis, des mesures plus drastiques doivent être prises, jusqu’à (…) l’utilisation d’armes nucléaires de faible puissance. » En Tchétchénie, le président Ramzan Kadyrov a donné le ton, tout comme l’ex-président russe Dmitri Medvedev, avant que les deux hommes ne soient tempérés par Moscou sur le recours à des armes nucléaires dans le conflit ukrainien. Mais que cachent réellement les termes d’armes nucléaires « de faible puissance » ou « tactiques » ? Explications.