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Actu-Environnement

Charbon : la centrale de Saint-Avold ne s'arrêtera peut-être pas définitivement

Energie  |    |  F. Gouty

L'une des dernières centrales à charbon françaises ne fermera peut-être pas définitivement demain. La centrale thermique Émile-Huchet (tranche 6) de Saint-Avold (Moselle) doit être mise à l'arrêt ce jeudi 31 mars, comme le prévoit la loi Énergie-climat. Compte tenu du contexte actuel, mêlant indisponibilité partielle du parc nucléaire et arrêt progressif des importations de gaz russe, le gouvernement envisage, cependant, de lui faire reprendre du service dès l'hiver prochain, rapporte l'AFP.

Le prochain rapport du gestionnaire du réseau électrique, RTE, pourrait « conclure à l'opportunité d'autoriser le redémarrage ponctuel de cette centrale », remarque le ministère de la Transition écologique. Cette relance correspondrait à un nouvel assouplissement des contraintes de fonctionnement déjà en vigueur. Un décret du 6 février a rehaussé temporairement le plafond d'heures maximales de fonctionnement de 700 heures par an, en temps normal, à 1 000 heures, pour les mois de janvier et février 2022. Une baisse, à 600 heures par an, est ensuite entrée en application depuis le 1er mars et jusqu'à la fin de l'année.

Cet éventuel redémarrage de la centrale de Saint-Avold au cours de l'hiver 2022-2023 sera néanmoins soumis à deux conditions, énonce le ministère : « Une absence d'approvisionnement en charbon russe et une compensation intégrale des émissions de gaz à effet de serre dues au fonctionnement de la centrale, afin de neutraliser l'impact climatique correspondant. » La direction de GazelEnergie, l'exploitant et filiale de la holding tchèque EPH, se dit prêt à se mobiliser pour ce faire, mais reste dans l'attente d'une « décision ferme de l'État », sous la forme d'un décret.

Pour rappel, les deux tiers des salariés de cette centrale de 600 mégawatts (MW), inaugurée en 1948, doivent être en retraite anticipée dès le 1er avril. Le tiers restant participera à la construction du nouveau « pôle d'énergie verte ». Ce site de 80 hectares sera composé d'une chaudière à biomasse (à partir de déchets de bois) d'environ 20 MW, dès 2024, et d'un électrolyseur à hydrogène Emil'Hy, d'une capacité de 400 MW, en 2028. Celui-ci sera relié au futur pipeline MosaHyc, distribuant de l'hydrogène aux frontières de la France, du Luxembourg et de l'Allemagne.

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