Réforme des retraites : les 5 erreurs de Macron

LES CARNETS DU DIMANCHE. Le président n’a pas su convaincre avec sa réforme des retraites. Une série d’erreurs a mené à la situation actuelle.

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Paysage de désolation après la bataille… même si, hélas, elle n'est pas terminée. Emmanuel Macron a eu raison, bien entendu, d'opter pour le 49.3 afin de faire adopter la réforme des retraites par une Assemblée nationale récalcitrante. C'était, certes, choisir l'efficacité plutôt que l'audace mais il en allait de la crédibilité du pouvoir et de la cohérence de son discours : on ne peut pas défendre une politique rigoureuse en expliquant qu'elle est indispensable et prendre le risque de la jouer sur un coup de poker.

Quoi qu'en dise le président de la République, il en allait aussi de son image et de sa survie. Il ne pouvait exposer le projet à un vote aussi aléatoire – une défaite à quelques voix près aurait été bien pire qu'un constat d'échec : une humiliation personnelle et l'immobilis...

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Commentaires (60)

  • juan47

    J’ajouterais une 6eme et 7eme erreurs. Ne pas avoir négocié la nouvelle Loi Travail [carrières longues, penibilité, carrières des seniors, RSA Conditioné) avant la réforme des retraites. Si le quoi qu'il en coûte doit s’arrêter, c’est immédiatement. Une idée : les démissionnaires de métiers en tension doivent être remis au travail. On n’à pas besoin de relancer l'immigration pour remplacer des garçons de café, des serveurs et membres des services hôteliers, ils ont bien renégocé leurs conditions de travail récemment et peuvent toujours mettre leurs patrons sous pression si insuffisant. Les clients, qui souvent les soutiennent à juste titre devront accepter les hausses de tarifs. Le beurre et l’argent du beurre, c’est terminé !. Un arrête immédiatement les regimes speciaux avec close 10 / 15 ans, un peu moins d’impôts de production, une petite taxe sur les profits et une autre sur les rachats d’actions, accompagnées d’une réduction des dépenses publiques auraient permis de faire passer cette réforme. Pour le moment, nous passons aux yeux de nos voisins pour un pays de fenéants, privilégiés. Endettés plus que de nécessaire et je crois que nous le payerons très cher dans un futur proche, y compris de la part de nos partenaires européens. Que nos dirigeants n’aient pas compris cela me sidère.

  • François Edouard

    Il est dommage que la piste des 45 annuités n'ait pas été approfondi.
    Dans une telle configuration, l'année des 20 ans deviendrait une étape important dans la vie de chacun. Le moment d'un choix crucial, soit la prolongation des études, avec des perspectives réelles de succès, soit l'entrée dans le monde du travail, mais avec de réelles perspectives de promotions sociales.
    J'imagine qu'une telle configuration aurait le don d'écrémer les entrées à l'université, et par contre coup de redonner au bac son lustre d'antan...

  • Henri Eugène

    Parmi les députés LREM quel est le pourcentage de ceux qui viennent de la gauche idéologiquement ?
    Alors que les sondages auprès de la population accordent une majorité à la droite dans tous les problèmes qui se posent à notre nation en déclin : énergie (un scandale d’Etat), éducation, immigration, justice, sécurité, espace médiatique, santé, notre président n’a eu de cesse de penser idéologiquement la disparition de la droite de gouvernement en s’appuyant sur le trop fameux plafond de verre face au RN.
    Résultat : une extrême gauche qui inonde notre sphère politique en substituant au droit constitutionnel celui de la rue et une installation sur la pente du déclassement international.