Si elle a été l’objet d’une razzia dans les librairies, atteignant des niveaux de ventes rares, la BD de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici, le Monde sans fin, a aussi récolté, depuis plusieurs mois, son lot de critiques. Militants écolo et chercheurs ont épinglé des raccourcis, des erreurs ou des partis pris. CheckNews passe en revue les principaux points de la BD qui font consensus, et ceux qui font débat.
Avec le Monde sans fin, l’intention assumée du dessinateur Christophe Blain est de donner à lire «la parole» de Jancovici. L’album prend l’aspect d’une longue «conférence dessinée» de l’ingénieur, où l’on retrouve les thèses qu’il égrène depuis des années à toutes les tribunes : l’urgence à sortir des énergies fossiles (émettrices de gaz à effet de serre et promises à épuisement), la nécessité de modes de vie beaucoup plus sobres (les gains de performance énergétique étant une fuite en avant) et, pour ce qui reste indispensable aux sociétés modernes, le recours au nucléaire (les autres