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En raison des conditions météorologiques du week-end dernier et de ce début de semaine, un nuage de sable, venu du Sahara, a touché la France. Si ce phénomène n'a rien de nouveau, France Bleu indique que des particules radioactives y ont été décelées, sans pour autant provenir naturellement du sable. Comme l'explique Pierre Barbey, conseiller scientifique bénévole du laboratoire ACRO, au média régional, ces particules seraient issues d'essais nucléaires réalisés par certains pays européens, dont la France, dans les années 1960.
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Des particules sans risque inhalées par beaucoup de Français
À la suite du passage du nuage de sable provenant du Sahara, ce composant radioactif, le Césium 137, s'est déposé de la région lyonnaise jusqu'en Normandie, sur des pare-brise ou encore des chaises de jardin, sous la forme d'une poussière jaune. Le Césium 137 est une particule radioactive dont la limite de la période physique est de 30 ans, période à l'issue de laquelle il perd la moitié de sa radioactivité.
Si ces poussières présentes dans le vent ont probablement été inhalées par de nombreuses personnes, Pierre Barbey explique que leurs effets sur la santé des Français sont minimes : « Les risques sont pour les gens sédentaires ou nomades de la région du Sahara. Eux, ils ont cet environnement, qui est constamment pollué depuis longtemps. Nous, ce n'est qu'un passage », explique le scientifique, en soulignant que la quantité tombée récemment en France est infime.
Alors que l’Etat algérien demande des compensations pour les essais nucléaires français réalisés il y a plus de 30 ans au Sahara... On peut légitimement se poser des questions sur son honnêteté et envisager un coup tordu de la propagande islamo-gauchiste
Un retour de bienfait, qu'est ce alors ?
Erreur douteuse car ici, c'est Pierre Pellerin, directeur du Service de protection contre la radioactivité, déclare qu'il n'y a pas de risques pour la santé publique en France des suites de Tchernobyl malgré l’augmentation de la radioactivité mesurée dans l'air. Cette déclaration est transformée en « le nuage s’est arrêté aux frontières » dans les médias. "
Et il a finit par être mis en cause pour ses fausses allégations (un précurseur de raoult, celui-là)