Guillaume Guichard

Elon Musk a dévoilé un peu plus sa vision du monde automobile pour après-demain. Le patron de Tesla, qui cherche à doper son cours de Bourse, veut lancer un service de taxis basé sur des voitures autonomes.

Face à la déprime du cours de bourse, Elon Musk va devoir redonner de la magie à Tesla en donnant à voir le futur qu'il imagine pour la compagnie, un cocktail à base de robotaxi et d'intelligence artificielle.

Le pic de consommation de carburants fossiles routiers devrait être atteint en 2025, estime l'Agence internationale de l'énergie, qui prévoit cependant un ralentissement de la croissance du marché de la voiture électrique cette année.

Gigafactories de batteries, lignes de production et modèles dédiés… Sous-traitants et constructeurs ont investi 250 milliards d'euros dans leur électrification. Ils entendent maintenant les rentabiliser.

Les actionnaires du constructeur automobile sont invités ce mardi à s'exprimer sur la paie du directeur général de Stellantis, lors de l'assemblée générale du constructeur. Trois conseils aux investisseurs recommandent de voter contre.

Cela fait dix ans déjà que Carlos Tavares débarquait chez PSA pour sauver les Peugeot. Le début d'un impressionnant voyage qui l'a emporté chez Stellantis et au sommet de l'automobile. « Les Echos » vous racontent les coulisses de ses grands coups d'éclat.

Il en coûtera une cinquantaine d'euros et il faudra le réaliser tous les trois ans. Propriétaires de voitures sans permis, motos et scooters devront à partir du 15 avril faire vérifier l'état de leur véhicule en se soumettant à un contrôle technique comme les voitures.

Lors de l'examen en commission de la proposition de loi portant sur l'électrification des flottes d'entreprises, les députés ont introduit un mécanisme favorisant les véhicules plus vertueux en CO 2 . Ce marché façonne le parc roulant français.

Le constructeur français est désormais valorisé 16 milliards de dollars en Bourse selon Bloomberg, soit 1 milliard de plus que son partenaire japonais. Une inversion des positions résultant des bons résultats enregistrés par Renault ces derniers mois.

La chute des cours des minerais et des matériaux utilisés dans la fabrication des batteries devrait permettre aux constructeurs de baisser le prix de leurs voitures… ou d'augmenter leurs marges.

Si ses ventes reculent depuis deux ans, la marque la plus stratégique du groupe Stellantis a réussi à percer sur le segment du petit SUV en Europe grâce à son Avenger. Aux Etats-Unis, Jeep parie sur les grands SUV luxueux pour se désembourber.

Le groupe automobile d'Elon Musk inquiète. De façon inédite, la production est en baisse sur un an. Son cours dévisse d'environ 5 % à la Bourse de New York.

Les loueurs courte durée s'inquiètent des objectifs visés par la proposition de loi du député de la majorité Damien Adam. Ils n'arrivent déjà pas à louer suffisamment leurs voitures électriques.

Soutenue par la majorité, la proposition de loi du député Damien Adam sera examinée probablement le 30 avril en séance. Elle prévoit notamment de sanctionner les entreprises qui ne respecteront pas les objectifs d'électrification de leur parc.

La marque suédoise, qui appartient au chinois Geely, avait annoncé mettre fin à cette motorisation cette année et parie sur l'électrique.

La marque au trident, pépite de luxe du groupe Stellantis, traverse une mauvaise passe. Maserati repousse de plusieurs années son objectif de marge à 15 %, indique son patron aux « Echos ».

Le groupe automobile Stellantis investit dans une start-up créée par des anciens du CEA, SteerLight. Celle-ci travaille à un radar LiDAR à haute performance et à bas coût.

Le patron du constructeur allemand Mercedes, Ola Källenius, ne veut pas que l'Union européenne « augmente les droits de douane » sur les importations de voitures chinoises, comme envisage de le faire Bruxelles. Il veut même les voir baisser.

Le site de Stellantis devrait voir sa production s'éroder ces prochaines années. A Poissy, les investissements se limitent au minimum. Aucun modèle n'a été annoncé, à ce stade, pour remplacer les Opel Mokka et DS 3 Crossback actuellement produites sur place.

Chez Stellantis, le mot baisse des prix est tabou. Mais le groupe automobile issu de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler, dont la rentabilité est au sommet, a vu ses positions se réduire sur ses deux principaux marchés, en Amérique du Nord et en Europe. Trop, sans doute, pour la direction qui semble changer de fusil d'épaule.

Les dirigeants du secteur changent de discours sur l'interdiction des voitures thermiques en Europe en 2035. Le ralentissement des ventes les inquiète, ainsi que les errements politiques.

Passage au tout électrique en Europe, irruption de concurrents chinois, relations avec les constructeurs… A la tête de l'équipementier (anciennement Faurecia) depuis 2016, Patrick Koller décrypte la mutation profonde du secteur automobile.

Les trois constructeurs ont annoncé coup sur coup des investissements de plusieurs milliards de dollars. Le marché, en pleine croissance, est pour l'instant dominé par Fiat.

La plupart des grands groupes français ne sont pas revenus à la situation pré-Covid en matière de voyages d'affaires. Réunions virtuelles, déplacements en train, limitations… Les stratégies mêlent décarbonation et réduction des coûts.

Valeo, Forvia et Plastic Omnium ont tous les trois redressé leurs marges en 2023. Mais les investissements requis pour s'électrifier et la baisse prévisible des activités thermique continuent de représenter une menace.

Le gouvernement américain a fait part jeudi d'« inquiétudes grandissantes » sur les « véhicules connectés en provenance de Chine ». Il y a trois ans, Pékin avait émis les mêmes critiques envers Tesla.

Le patron du constructeur de voitures électriques vante un produit aux caractéristiques records. Le projet, dévoilé en 2017, était initialement annoncé pour 2020.

Issu de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler, Stellantis, le groupe automobile dirigé par Carlos Tavares a réalisé un bénéfice net de 18,6 milliards d'euros pour 2023. La maison mère de Peugeot, Fiat ou RAM est assis sur un immense trésor de 61 milliards de liquidités.

Il reste encore deux ans de mandat au patron de Stellantis, Carlos Tavares. Bientôt se posera la question de sa succession ou de sa prolongation. « Le moment venu », glisse-t-il en privé, il proposera cinq noms pour lui succéder.

L'aide passe de 5.000 à 4.000 euros, précise un décret paru mardi matin. Le gouvernement ne veut pas laisser déraper ce budget comme en 2023.

Le résultat opérationnel du groupe clermontois progresse de 5 %, à 3,6 milliards d'euros. Sa stratégie de virage haut de gamme lui réussit mais l'oblige à fermer des usines.

Depuis début janvier, pas moins de 50.000 ménages ont déjà commandé une voiture à 100 euros par mois subventionnée par l'Etat. C'est deux fois plus que prévu.

ACC, la coentreprise de Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies, a besoin de fonds immenses pour construire ses trois gigafactories en France, en Allemagne et en Italie. La major pétrolière se laisse diluer au capital.

Avance de fonds de 13.000 euros, risques au moment des retours des véhicules… Le dispositif de voiture électrique à 100 euros n'est pas exempt de chausse-trapes pour les distributeurs.

Les 70 salariés de cet établissement tenu en direct par Stellantis ont été informés mi-décembre d'une fermeture en septembre. Le groupe automobile semble toutefois hésiter à clore ce site centenaire.

Le nombre des véhicules sortis des usines hexagonales l'an dernier n'a pas suivi le rebond des immatriculations. L'Hexagone sauve son bilan en grande partie grâce aux véhicules utilitaires.

Le gouvernement de Giorgia Meloni reproche au groupe franco-italo-américain de ne pas localiser suffisamment de production dans l'autre côté des Alpes. Mais la vraie menace vient d'ailleurs…

Un marathon réservé aux meilleurs. Start-up et grands constructeurs automobiles, ou géants chinois de la batterie… Ceux qui veulent être les premiers à trouver la batterie qui offrira aux voitures électriques rapidité de recharge et autonomie de 1.000 kilomètres sont en pleine action.

Le patron de Stellantis agite la menace chinoise pour inciter à la consolidation du secteur dont il pourrait profiter. Et critique en creux la stratégie de Renault.

Les voitures consomment en moyenne 14 % de plus sur les routes qu'en laboratoire. Ce qui n'est pas sans effet sur la politique de réduction des gaz à effet de serre.

Le patron a lancé six chantiers, qui rentrent dans le dur cette année. Nombre de partenariats doivent encore être concrétisés.

Lors de ses fréquentes prises de parole, le dirigeant ne cache pas son désamour pour les voitures électriques… que son groupe produit désormais en masse. Un discours motivé par des intérêts bien compris.

Les 4x4 urbains ont représenté presque la moitié des ventes de voitures l'année dernière, relève l'organisation. Ils émettent en moyenne 20 % de CO 2 en plus.

Le groupe, qui possède les marques Jeep, Dodge ou encore Chrysler, équipera ses futures « muscle cars » survitaminées et ses Jeep tout-terrain d'une base technologique gargantuesque.

En trois semaines, le constructeur a déjà enregistré 20.000 commandes dans le cadre du programme de leasing social lancé par le gouvernement. Soit 100 % de ce qu'il s'était engagé à fournir auprès des pouvoirs publics.

Après trois années très compliquées à cause des pénuries post-Covid, le marché automobile a redémarré sur les chapeaux de roues. Mais le rebond risque de ne pas durer.

Les marques automobiles doivent diminuer de 15 % les émissions CO 2 de leur parc en 2025. Cela se prépare dès 2024. Surtout pour celles qui sont loin du but, comme Renault et Volkswagen. En cas de dérapage, l'amende peut être très salée.

Nouvelle citadine à prix imbattable chez Citroën face à la future R5 de Renault, nouveau SUV familial à prix cassé chez Renault face à la nouvelle Peugeot e-3008… L'année 2024 signe le retour du grand duel de l'automobile tricolore.