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Si le président, après la « fable de Fessenheim », a fait une volte-face spectaculaire sur le nucléaire, ses principaux opposants ne sont pas avares de fariboles grossières sur le sujet. Jean-Luc Mélenchon veut faire croire que nos centrales nucléaires ne fonctionnent pas en cas de grosse chaleur, tandis que Marine Le Pen, en guerre contre les éoliennes, prévoit la construction de deux nouvelles centrales nucléaires par an, un planning techniquement intenable.
ÉNERGIE
« Fessenheim était une centrale sur laquelle il n’y avait plus de travail de maintenance depuis plus de cinq ans. Le choix le plus rationnel était de confirmer sa fermeture. »
Incapable de reconnaître ses erreurs sur la politique énergétique conduite pendant son premier quinquennat (il planifiait alors la fe...
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LUDOVIC MARIN/AFP – Eric TSCHAEN/REA - Le tellec stephane/abaca
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Comment peut-on annoncer que la maintenance d’une centrale a été négligée plusieurs années.
Pourquoi aucun professionnel ou dirigeant ne s’est pas élevé contre cette déclaration fantaisiste.
Macron… Macron, quand Les français s’apercevront-ils que ce personnage falot et méprisant est un fantaisiste incompétent qui n’a flairé que cette situation qui flatte son égo et le fait vivre grassement à notre charge.
Quant aux autres, ils font feux de tous bois pour prendre la place.
Tout aussi incompétents, ils sont ridicules.
Quant aux écologistes, tout à l’extrême gauche, ils sont les plus dangereux, car déjà présents aux affaires.
Vers qui se tourner… Où sont nos politiques d’antan, pas parfaits, mais respectant leur peuple et possédant certaines compétences. Le
Le rapport RTE d'octobre 2021 donne toutes les précisions techniques et économiques suivant 6 scénarios de 100% EnR à 50% EnR/50% nucléaire à l'horizon 2050. RTE ne cache pas que les scénarios 100% seront très difficile (pour ne pas dire impossible, qualificatif qu'ils ne peuvent utiliser). Les moyens de flexibilité décarbonnée pour les EnR intermittentes (éolien et solaire) ne sont pas matures (H2 vert, méthanation, centrale thermique, batteries stationnaires), mais seraient très couteuses, leur absence conduisent les pays à utiliser des centrales thermiques au charbon ou au gaz qui sont aux antipodes de la démarches de diminution des GES. L'extension de la durée de vie des centrales nucléaire existantes les plus récentes à 60 ans, voire au delà, est nécessaire pour éviter l'effet falaise de 2035-2040. Un nouveau reacteur se construit aujourd'hui en plus de 10 ans (très fortes contraintes de l'ASN des études préliminaires jusqu'à la mise en service, exploitation et maintenance), on ne pourra jamais reproduire le rythme de construction des années 80 car nous n'avons ni les capacités industrielles ni les capacité financières, il faut se monter réaliste. L'ASN a déjà approuvé la prolongation à 50 ans, les 60 ans est en cours d'instruction et devrait être obtenue d'ici quelques années. Le texte de la nouvelle loi d'accélération des procédures de construction du nouveau nucléaire (approuvée par le Sénat le 14/01/2023, doit passer à première lecture à l'Assemblée en février) et prévoit :
- L'abrogation de l'arrêt de 12 reacteurs de la loi de 2015.
- Contruction de 14 à 23 nouveau EPR2.
- Se laisser la possibilité des dépasser le seuil de 50 % nucléaire à l'horizon 2050.
- Relance de la R&D sur la génération 4.
La loi d'accélération des EnR a été approuvée en janvier 2023.
On s'oriente donc vers un mixte EnR/nucléaire de 50/50, voire 40/60, qui me semble la meilleures solution, attendons la PPE 2024 qui figera cette programmation.
Eh oui, on avait tout ce qu'il faut pour être indépendants sur le plan électrique (décarboné), mais on a cédé aux "escrologistes" et donc devons acheter des éoliennes (très efficaces) et des panneaux solaires (un peu plus producteurs) tout çà ne coûte pas cher, c'est Made in China... Et en plus "importer" des émissions de particules et GES venant de nos voisins Polonais et Allemands fervents consommateurs de charbon, lignite et gaz (de notre ami ? Vlà du Mir autrement appelé M Propre).
Un bilan remarquable en plus des restrictions à venir (même si des efforts sont souhaitables).
cdt.