Pas de relance nucléaire en Italie
Comme attendu, le référendum italien a mis un coup d’arrêt à la relance du nucléaire dans le pays. Projet phare du second mandat de Silvio Berlusconi, la construction de nouveaux réacteurs aurait du débuter en 2014 pour une mise en service en 2020. L’objectif était d’atteindre 25 % de production d’électricité à partir de l’atome en 2030. Le référendum a été lancé à l’initiative de l’opposition.
L’abandon de la renaissance du programme électronucléaire a un impact sur l’industrie française. EDF était associée avec l’électricien national Enel pour construire quatre réacteurs EPR d’Areva.
Désormais, le pays va devoir se tourner vers d’autres solutions, le premier ministre Berlusconi parle ainsi d’un recours massif aux énergies renouvelables. Le pays produit aujourd’hui 22 % de son électricité à partir d’énergie verte, mais près de 60 % à partir de sources thermiques (gaz, pétrole, charbon), émettrices de CO2.
L’Italie est ainsi le troisième pays européen à dire non à l’atome après l’Allemagne qui arrêtera toutes ses centrales en 2022 et la Suisse qui les stoppera en 2034. Au lendemain de Tchernobyl en 1986, le pays avait déjàstoppé son programme nucléaire. Silvio Berlusconi avait réouvert ce débat en 2008 avant d’instaurer un moratoire en mars 2011 en réponse à l’accident de Fukushima.
Vers une sortie du nucléaire au Japon ?
Selon un sondage pour le quotidien Asahi publié le 14 juin, 74% des Japonais se disent favorables à une sortie progressive du nucléaire, suite à la catastrophe de Fukushima. 65% des personnes interrogées se déclarent prêtes à payer plus cher l’électricité pour promouvoir les énergies renouvelables. Mais elles sont 51% à se prononcer pour une remise en marche des réacteurs nucléaires actuellement à l’arrêt si les inspections révèlent que les sites sont conformes aux normes de sécurité.
Sélectionné pour vous
Pas de relance nucléaire en Italie
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir
